• La "décentralisation" que le pouvoir en place veut nous imposer à marche forcée n’a rien à voir avec une démocratie de proximité. Il s’agit d’un projet de découpe du territoire pour mieux faciliter l’exploitation capitaliste.

    Le gouvernement Hollande a déjà consacré les "métropoles" comme clé de voûte de sa réforme et l’étape suivante s’attaque aux départements, qui seraient progressivement vidés de leur substance, avant de disparaitre. Leurs compétences seraient prises en compte par ces « métropoles », de grandes Régions (dont le périmètre semble avoir été décidé selon l’influence des grands barons du PS), et des intercommunalités elles aussi agrandies (en fonction des intérêts des petites baronnies locales ?).

    C’est toute une conception capitaliste de l’espace qui se met en place sous nos yeux, centrée autour de métropoles où se concentreraient le pouvoir et les activités haut de gamme, et de grands corridors de circulation des hommes et des marchandises. Tout se passe comme si ces collectivités n’étaient créées que pour mieux se faire concurrence, cherchant chacune à dérouler le tapis rouge devant les multinationales pour qu’elles daignent bien vouloir implanter l'activité sur leur territoire. C’est ce que le discours dominant appelle "l’attractivité". Le tout au prix de l’abandon de pans entiers des économies locales, de la désertification des espaces délaissés et de dégâts écologiques.

    Dans notre région, la "Ligne nouvelle Paris Normandie" répondrait aux attentes d’hommes d’affaires pressés, pour un coût financier et écologique considérable, et au détriment de la majorité de la population. Le canal Seine-Nord, autre projet pharaonique, mettrait les ports en concurrence, pour mieux casser la résistance des portuaires.

    Nous partageons l’analyse des élus communistes et républicains (Tribune politique du 7 avril 2014), à propos du statut de Métropole qui sera accordé au 1er janvier 2015 à l’agglomération de Rouen.

    Ils dénoncent l’inégalité à venir entre territoires, demandent le maintien de la clause de compétence générale qui permet aux collectivités d’agir dans des domaines facultatifs, comme le sport, la culture ou l’aide aux associations.

    Ils demandent également l’engagement de l’Etat pour la pérennité du financement des minimas sociaux.

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    Voir un article du site national d'Ensemble sur le même thème


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  • Télécharger « tract-demolition-foyer-brindeau »

    Prenons le temps de lire le tract diffusé par le collectif de soutien aux résidents du Foyer Brindeau. Ce centre doit être détruit pour faire place à une "résidence" avec des espaces totalement individualisés, sans rien de prévu pour la vie communautaire.

    Ce tract retrace l'importance historique du Foyer Brindeau pour l'émigration havraise et le rôle qu'il joue dans la vie sociale.

    Le cas du Foyer Brindeau n'est pas isolé : c'est une politique d'Etat qui vise à détruire ces lieux chargés d'histoire (la lutte des Sonacotra....), lieux de circulation des nouvelles du pays, creuset de vie collective... peut-être le pouvoir se dit-il que ces espaces favorisent l'éclosion des luttes ? Au profit de "résidences" individualisées, aseptisées, sans lieux de vie commune.

    Le tract dénonce l'opération juteuse pour le gestionnaire, Coallia, qui en toute impunité et dans l'indifférence générale a perçu les redevances des résidents mais s'est abstenue d'entretenir le Foyer. La dégradation des locaux sert maintenant à justifier l'opération "table rase".

    Les frais augmenteront dans la nouvelle résidence mais les résidents n'auront pas le statut de locataires et subiront de ce fait des contrôles empiétant sur leur vie privée.

    Face à la menace d'expulsion, les résidents restent unis dans l'adversité.


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