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SNCF : les usagers se rebiffent
La détérioration du service public de la SNCF n’est pas sans provoquer de réactions dans notre région.
La disparition des petites lignes a des répercussions sur la vie quotidienne des citoyens, sur l’emploi, et à terme induit la désertification des territoires.
A l’heure des grands projets inutiles et coûteux, la défense d’un transport collectif de proximité relevant du service public, qui irrigue tout le territoire, contribue à « construire un autre monde » répondant aux besoins des populations et réduisant les pollutions.
C’est ce qu’ont compris les adhérents de l’Association de défense du Fer en Caux, qui cible plus particulièrement la ligne Bréauté-Fécamp. Le collectif , créé sous l'impulsion de la CGT Cheminot, est maintenant composé d'usagers, de cheminots, de responsables politiques de tous bords. Il demande à être consultés lors des décisions futures concernant l'aménagement ferroviaire du territoire.
Ce collectif a adhéré à Convergence National Rail, qui fédère toutes ces luttes « ferroviaires » unissant salariés et usagers, entre autres en Normandie.
Pendant ce temps, la presse locale se fait l’écho du mécontentement des usagers sur les dysfonctionnements de la ligne Paris-Rouen-Le Havre : retards répétitifs, toilettes fermées…, sur l’action de l’association « Vernon train de vie » et dans l’Eure et sur la colère des élus locaux.
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Commentaires
La détérioration de la ligne Fécamp Bréauté a des conséquences très visibles à l'université du Havre: les étudiants venant de Fécamp doivent quitter les cours vers 17 h 45 pour arriver à loa gare du Havre et ne peuvent assister aux cours et activités après cette heure.
Par ailleurs, le parking de Bréauté est saturé par les voitures des Fécampois qui cherchent à éviter le tronçon Fécamp Bréauté.