• LES MANIFESTATIONS DU 1er MAI AU HAVRE

    Qu'importe les nombres annoncés, nous étions le double : par notre ferveur, notre enthousiasme , la rue était à nous.

    Des enfants, des poussettes, des slogans, de la musique, des tambours, des lumières, des couleurs, des concerts, des prises de parole, et pas de pétards ni de sifflets.Une organisation, à l’initiative d’Attac, réunissant, durant quatre semaines plus de vingt organisations, syndicats, associations, organisations politiques.

     

     Un car de militants de la coordination des sans-papiers de Paris haut en couleurs, des étudiants de Rennes II, des jeunes de Nantes, Brest, Caen, tous venus nous rejoindre pour crier avec fougue “Bardella, casse-toi de là”. Et tout un bouillonnement démocratique qui jaillit chez les havraises et les havrais. En aucun cas, nous n'avons tourné la page des retraites !

     

    Notre cortège est parvenu sans encombre sur l'esplanade Nelson Mandela où les stands d' Ensemble ! et GDS figuraient en bonne place entre le NPA, LFI et les Gilets Jaunes. Beaucoup de passage en ce début d'après-midi, puis la fête a battu son plein. Des concerts entrecoupés de prises de paroles décidées par l’organisation, puissantes et revigorantes, par thème (sur les souffrances de femmes, sur les violences policières et leurs drones fureteurs...). La séquence musicale a été ouverte par Attac, sur un discours à la mesure des enjeux du jour, contre le Rassemblement National au Havre.

     

    Puis vint le rap politique de Médine, acclamé aussi bien par le public que par nos militants. Pour finir par un “la puissance du port du Havre” scandé et résonnant à travers les beaux quartiers.

     

    Un regret : qu'un grande pointure genre François Ruffin ou Clémentine Autain ne soit venue intervenir, afin de contrecarrer les déluges d'informations délivrés dans les médias. Seul un malheureux journaliste de FR3 a pris des images du village, mais sans même une recension du concert de Médine.

     

     

     

     

    Au stand d'Ensemble ! la satisfaction était perceptible jusqu'au milieu d'après-midi quand vint la question traditionnelle : que faire après ?

     

    • Attendre le communiqué de l'Intersyndicale, avec le sourd questionnement : qui va trahir le premier ?

    • Organiser des plateformes d'information avec les autres mouvements proches de nos idées dans les quartiers populaires de Graville ou de Caucriauville …. ?

    • Organiser des grèves stratégiques par métiers et par secteurs au moyen des caisses de grève ?

    • Voire “muscler” nos manifestations, ainsi que nous l'ont demandé les nombreux jeunes rencontrés ?

    • Ou imposer une démocratie « active » ?

     

     

    Pour citer Laurent Levy, membre d'Ensemble ! Marseille : “Si nous savions ouvrir des avenues, personne ne se précipiterait dans des impasses.”

     

    Ou “souvent les peuples imprudents se trouvent tout à coup dominés par les usurpateurs” - Solon - , cité en exergue de l'opuscule édité par Ensemble “la démocratie en crise”.

     

     

    Photos : © Jean-Luc Nail, Didier Rolland

     

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  • Commentaires

    1
    gilbert
    Lundi 8 Mai 2023 à 07:46

    il me semble, j'espère me tromper ,que l'on est encore dans une diversité de parcours:attention aux impasses, en effet, comme le dit Laurent lévy,ensemble marseille, car  l'unité est toujours  à bâtir aussi bien syndicale, assez réussie pour l'instant, que dans la nupes, très aléatoire.

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